Camarades écouteurs, en mai, c'est la 1.000ème édition de La Planète Bleue ! Pour produire ces 1.000 émissions, soit un peu plus de 1.000 heures de programme, j'ai sélectionné pour vous plus de 10.000 titres de musiques innovantes originaires de tous les pays du monde, une multitude de morceaux inédits, introuvables, directement envoyés par des musiciens et des labels disséminés aux coins du globe. J'ai écrit 5.000 papiers, enquêtes et éditos, 1,5 million de mots, l'équivalent d'un livre de 4.000 pages, pour vous parler du futur, de l'écologie et de la recherche… différemment. J'ai essayé de vous proposer un journalisme libre, indépendant, aligné sur rien ni personne, un journalisme de réflexion et de combat, sans complaisance, sans compromission ni négociation. Qui aurait imaginé, en janvier 1995, dans un milieu où le turn-over est si soutenu, qu'un programme expérimental, et un tout petit peu ambitieux comme La Planète Bleue, serait encore là, 27 ans plus tard !? Au début de l'aventure, avec les patrons de Couleur 3 et de Radio Nova de l'époque, Blaise Duc et Jean-François Bizot, on pensait que cette expérience allait durer quelques semaines, quelques mois tout au plus… Mais c'était compter sans vous, camarades écouteurs : une myriade d'auditeurs ouverts, disponibles à d'autres sons, à d'autres ambitions, souvent exigeants… et souvent méprisés par le marketing et les patrons de radios. Le succès d'audience a été immédiat, dès la première édition, le 8 janvier 1995, et ne s'est jamais démenti, d'abord à travers toute l'Europe, grâce à la diffusion par satellite, et sur la Terre entière, depuis le 21 mars 2009, grâce au web, où La Planète Bleue compte parmi les émissions de radio les plus podcastées : elle est aujourd'hui écoutée dans 100 pays. Rêver l'avenir, encore un peu, sur La Planète Bleue… mille.