"Je revenais d’une parenthèse avec V. Cela avait été très bien. Presque trop. Je n’étais plus habituée. "

"Sur le mur blanc du salon, un panneau STOP. Rouge vif, rouge criard, rouge trop rouge. Impossible de passer à côté. Mais pourquoi STOP ? "

"Ma mère m’a toujours dit que j’avais un cœur d’artichaut. Après tout, pourquoi pas, un cœur d’artichaut, c’est joli."

"C’était l’histoire d’un songe, d’une fermeture éclair, d’un grand zip qui faisait comme une cicatrice. "

"On revenait tout juste d’un week-end quand une dispute a éclaté. J’avais remarqué qu’il partait dans de drôles de colères. "

« Dis, on fait des frites ? Des frites au four…» Il me demandait cela comme un enfant, avec une voix gourmande et un air tellement excité, que je ne pouvais pas lui refuser.

"Parfois E. venait pour m’endormir. Il avait compris qu’il pouvait me calmer, m’apaiser, arrêter le cerveau, mon temps, presque tout. "

"Il y a parfois des ombres au tableau qu’on ne voit pas tout de suite, des bruits légers, des petits bzzzz que l’on fait semblant d’ignorer. "

"Il y a les hommes qui croient pouvoir et qui ne peuvent pas, ceux qui présagent, dévisagent, envisagent le bon et déjà le mauvais, les peseurs de vie, d’âme et d’existence qui fonctionnent au gramme près, ..."

"Luang Prambang. C’était bientôt, la fête des lumières…"

"Oxygène. O2. Une lettre, un chiffre. Un duo complémentaire. On était comme ça avec F. Double oxygène. Double molécule. Double corps."

"Et m***e ! C’est pas vrai… Fannyyyyyyyy … Tu fais chier ! Quand il hurlait ainsi, je me demandais ce que j’avais encore bien pu faire."

« J’ai toujours aimé cette euphorie artificielle qui nous connecte au monde et à une certaine vérité de Nous-même. »

"Appelez moi Syr ! Je suis un maître de la domination psychologique. » Syr quelque chose, c’était son pseudo sur les sites de rencontres. "

" Taïaut ! Taïaut ! Gare à l’envahisseur. Les mites, la huitième plaie de France et de Navarre contre-attaquent encore."

"- Arrête, ne me dis pas que tu as invité un inconnu chez toi ? - Ben si… Pourquoi ? Je n’aurais pas du ?"

"Ce soir nous sommes septembre… » A la fin du mois et au tout début de l’après-midi pour être exacte. C’est là, qu’il a sonné."

" Le pain grillé a toujours eu ce petit quelque chose de l’enfance, ce je ne sais quoi de régressif qui appelle le bonheur. "

" C’est celle que je n’aurais jamais. Celle que j’ai toujours pensé qu’il m’offrirait un jour."

"Il utilisait ces déodorants bon marché, aux fragrances stéréotypées précisément conçues pour signaler aux femmes qu’un homme sent bon."

"Cette note, c’est toute une histoire. Celle d’un amour qu’on laisse mourir, celle d’un intérêt grandissant pour une autre, celle aussi d’une profonde lâcheté…"

« Bam ! » Encore un mug de cassé. J’en étais déjà à deux sur trois, cela faisait beaucoup. "

"Oh putain ! Faut-il qu’il m’en souvienne… Putain de putain… Un crocodile, puis deux, puis trois, puis quatre ou cinq et peut-être même 6. Putain, je ne m’en rappelle plus ! "

"Un jour, je serai vieille et je regarderai les mouettes, assise sur un banc."

"Il était pilote. Quand on y pense c’était plutôt drôle de rencontrer un homme qui collectionnait autant les permis que les voitures alors que je ne savais même pas différencier l’accélérateur de l’embrayage."