La poésie comme « art de s’émerveiller » synonyme d’engagement, rencontre avec la poétesse Nour Cadour qui laisse ses encres s’échapper vers le roman et les nouvelles en gardant toujours cet ADN au stylo. Médecin et artiste, Nour Cadour souligne à travers ses écrits les paroles, cette parole « organique » et cette parole « de transmission », loin d’être acquises ou libres pour chacune et chacun à travers le monde.  Evoquer les titres de ses ouvrages c’est déjà tisser un poème:  Larmes de Lune (L’appeau-strophe) Le silence pour son (L’échappée belle éditions) L’âme du luthier (Hello éditions) Le bleu de la mer s’est enfui (Les carnets du dessert de lune) Nos doigts noués entre deux ciels (L’échappée belle)  Conversation au coeur de Paris avec cette femme qui écoute et traduit les battements des corps, des coeurs et des âmes.  Je vous invite à découvrir « La demeure du vent » de Samar Yazbek (Stock) et « Quelqu’un plus tard se souviendra de nous » (Anthologie Gallimard).  Nour Cadour vous tend les livres suivants: « La mort du roi Tsongor » de Laurent Gaudé (Actes Sud), « Le rocher de Tanios » d’Amin Maalouf (Grasset), « Triste Tigre » de Neige Sinno (P.O.L) et « La terre nous est étroite » de Mahmoud Darwich (Gallimard Poésie).  Merci Nour Cadour. Réalisé par Camille Lucidi le 8 janvier 2024 à Paris.