3 alternatives à la punition
Listen now
Description
Mon défi : semaine 14 sur 21 Si tu as lu l’article Les punitions et récompenses sont-elles efficaces ?, tu as compris qu’une récompense ou une punition pouvaient marcher à court terme mais que celles-ci n’avaient aucune valeur éducative. Peut-être que tu te dis “Attends Emma, la parentalité positive, c’est quand même pas laisser faire tout et n’importe quoi à son enfant ?” Eh bien non ! Ce mode d’éducation à un tout autre nom : “l’éducation” laxiste. Mais alors, comment faire pour modifier un comportement que nous jugeons inacceptable sans punir notre enfant ? Pour accéder à la version audio de cet article, clique sur “Play” ou clique sur “télécharger” juste en-dessous pour enregistrer le podcast : La punition Essaie de te remémorer ce qui te traversait l’esprit lorsque petit, tu subissais une punition. Tu te disais peut-être que : * Tu ne valais rien ou que tu étais mauvais * Tu n’allais plus recommencer par peur de te faire de nouveau punir (et non parce que tu comprenais pourquoi ton comportement n’était pas socialement correct) * Tu réfléchissais à des stratagèmes pour ne pas te faire griller les prochaines fois * Tu cherchais à te venger * Tu ressentais beaucoup de colère et d’injustice. Si ces suggestions te parlent, nul doute que ces punitions ne te tiraient pas vers le haut… Alors comment faire pour éviter que nos enfants ressentent les mêmes choses ? Comment éviter de tomber dans une relation dominant-dominé et éduquer de façon constructive ? Je suis ravie de t’annoncer qu’éduquer sans punir, c’est possible. Il existe des alternatives à la punition. Aujourd’hui, j’ai décidé de te parler des 3 alternatives à la punition selon la Discipline Positive (DP). Les sources de cet article : les ateliers de Discipline Positive pour parents auxquels j’ai assistés, la formation pour animer des ateliers de DP pour parents à laquelle j’ai participée et le livre La Discipline Positive de Jane Nelsen. Les conséquences naturelles Une conséquence naturelle, c’est quoi ? Une conséquence naturelle, c’est quand on laisse l’enfant faire l’expérience de ses actes, sans intervention d’un adulte. Quelques exemples : si on ne met pas son linge sale dans le panier, on finit par ne plus avoir de vêtement propre ; si on ne révise pas avant un contrôle, on risque la mauvaise note… Mais comment utiliser les conséquences naturelles avec bienveillance ? L’objectif est de faire grandir notre enfant, pas de le mettre en difficulté ou de lui mettre son nez dans le c**a. Donc une précaution à prendre pour garantir l’efficacité d’une conséquence naturelle, c’est d’éviter de lui dire la fameuse phrase “Tu vois, je te l’avais dit !” (on a même envie d’ajouter “Tu vois bien que maman a toujours raison !” Hahaha). En évitant cette intervention, l’enfant se concentre sur la conséquence et sur une recherche de solution plutôt que sur le sentiment de dévalorisation qu’il ressent suite à la phrase qu’on vient de lui glisser. C’est comme nous. On peut faire face à une situation embêtante en se disant qu’on va gérer mais si jamais ta moitié, ton patron ou ton ami(e) te dit la petite phrase qui blesse bien comme il faut, on se focalise là-dessus, on ressasse et on se paralyse à cause de ces pensées qui nous polluent l’esprit. Donc pour que notre enfant expérimente une conséquence naturelle, on n’intervient pas, sauf si on souhaite exprimer son empathie et son encouragement. On peut par exemple dire à notre enfant “Tu dois être super déçue que ton dernier top ne soit pas propre. Je ne peux pas le laver maintenant mais je suis sûre que t...