[VIDEO] La parentalité déculpabilisante et constructive, c’est quoi ?
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Je t’explique tout sous forme de vidéo, de podcast et d’article ! Mon défi “21 principes de la parentalité positive en 21 semaines” touche presque à sa fin et ma réflexion sur la parentalité a depuis fait un sacré bout de chemin… Tu l’as sûrement remarqué, je parle souvent de parentalité déculpabilisante et constructive sur mon blog. Ces termes sont nés au fur et à mesure de mes découvertes. Tu ne les trouveras ni dans le Larousse, ni sur Wikipédia, ni dans les livres… Je t’explique ici, ce qu’est la parentalité déculpabilisante et constructive et pourquoi j’en suis arrivée là. Pour accéder à la version audio de cet article, clique sur “Play” ou clique sur “télécharger” juste en-dessous pour enregistrer le podcast : Faut faire comment pour être un bon parent ? Comment ça s’est passé pour toi, lorsque tu attendais ton premier enfant ou lorsqu’il était encore un tout petit bébé ? Peut-être que tu étais complètement largué, tu te demandais comment il fallait faire pour être un bon parent. Personnellement, j’étais avide de conseils. J’écoutais tout ce qu’on pouvait me dire. Même lorsque je ne sollicitais pas les gens. Je me disais que j’étais tellement novice que les personnes qui avaient des enfants savaient forcément mieux que moi. Je devais donc les écouter. Le problème, c’est que j’entendais tout et son contraire. J’entendais le discours des pro-maternage proximal : “Tu sais, ton enfant va être intoxiqué et risque d’être tout le temps malade si tu ne l’allaites pas”, “La poussette, c’est à proscrire”. “Tu comptes reprendre ton travail ???”. Et surtout, j’entendais les conseils des pro-autoritarisme : “Ne porte pas trop ton enfant, il va prendre de mauvaises habitudes !”, “C’est dès tout petit que tu dois lui montrer qui commande à la maison”, “Tu fais ce que tu veux… Mais bon, allaiter son enfant alors qu’on est au 21e siècle et qu’on vit dans un pays développé…. Tu vas être esclave de lui”. Tu te demandes peut-être comment je m’y suis retrouvée face à ces avis divergents. Et bien, je n’ai pas réussi en fait, j’étais même complètement perdue ! Je me souviens, quand Poussinou n’avait que quelques mois, je me suis dit : “Ecoute Emma, il faut que tu prennes les choses en main !”. J’ai donc décidé de me tourner vers la Bible 2.0 : Internet – parce que c’est bien connu, tout ce qu’on lit sur Internet, c’est la Vérité Vraie – et vers des livres de professionnels – enfin, j’allais avoir des conseils sérieux et  je saurais comment m’y prendre ! J’ai découvert la Parentalité Positive L’angoisse de ne pas être à la hauteur Après quelques recherches, je suis tombée sur la Parentalité Positive. Je découvris alors une façon d’éduquer basée sur les dernières recherches en neurosciences et sciences cognitives. Grâce à mes lectures, je compris qu’être à l’écoute des besoins de l’enfant était  fondamental, que les caprices n’existaient pas, que forcer un enfant à faire quelque chose était considéré comme de la violence,  que crier sur un enfant endommageait son cerveau, que faire du chantage et des petits mensonges à son enfant étaient mauvais pour son développement, que le punir pour un comportement inapproprié était une erreur, qu’il était important de pratiquer le co-dodo pour développer les sentiments de sécurité et de bien-être, etc, etc. Ca te fait quel effet de lire ça ? Perso, ça m’angoissait… J’adhérais totalement à ces principes mais ils m’angoissaient. Ils m’angoissaient parce qu’ils me culpabilisaient. Je me disait que je faisais mal, que je n’étais pas à l’aise de faire telle ou telle chose, que j’avais enfin trouvé ce qui était le mieux pour mon enfant mais que