Lucie Tesnière pour « Madame, vous allez m’émouvoir »(Flammarion), passionnante enquête d’une jeune femme sur l’histoire de sa propre famille, documents à l’appui.

Alexandre Najjar pour « Franz et Harry » (Plon) : comment un prêtre allemand a peut-être sauvé, durant la guerre, le célèbre acteur Harry Baur

Yasmine Ghata pour son très beau « Calame noir »(Robert Laffont), évocation du destin tragique d’un calligraphe du XVIème siècle.

Christine Barthe pour son très beau roman « Que va-t-on faire de Knut Hamsun » (Robert Laffont), sur un prix Nobel aux positions politiques bien embarrassantes.

Jean-Christophe Rufin, de l’Académie française, pour « Les sept mariages d’Edgar et Ludmilla » (Gallimard), ou les aventures picaresques d’un couple hors du commun.

Catherine Salles, auteur d’une biographie de Néron (Perrin), qui remet quelques idées en place.

Le célèbre plasticien Richard Texier, pour « L’hypothèse du ver luisant » (Gallimard), où il retrace son parcours, ses souvenirs, de façon personnelle et poétique.

Daniel Dessert pour son « Colbert » (Fayard), qui tente de corriger pas mal d’idées reçues sur ce « grand serviteur de l’Etat ».

Grégoire Thonnat pour « Jour – J » (Pierre de Taillac), façon originale de raconter le débarquement, juste avant qu’on ne le commémore

Alain Morvan, pour son édition magistrale de Dracula et autres romans de vampires dans La Pléiade (Gallimard)

Patrice Locmant, éditeur des « Poètes du Nord » (Gallimard), une conférence inédite de Paul Verlaine qu’il a retrouvée

Sébastien Ortiz pour « La solitude du bonsaï » (Arthaud), ou les mésaventures d’un vieux diplomate bien tranquille jeté dans le chaudron de Calcutta.

Marc Jeanson, directeur du Jardin des plantes au Muséum d’histoire naturelle, pour « Botaniste » (Grasset), où il raconte son parcours de botaniste, spécialiste des palmiers.

Jean-Marie Rouart, pour son « Dictionnaire amoureux de Jean d’Ormesson » (Plon), à qui il rend un hommage superbe mais pas complaisant.