Bob Marley est devenu un mythe vivant. Son visage émacié, Ses dreadlocks, sa voix déchirée, ses propos mystico-révolutionnaires flottant dans un nuage de ganja : tout en lui fascine. Jusqu’à sa façon de sautiller sur scène et de se mettre en transe. Et ce rythme qui ne ressemble à aucun autre : le reggae qu’il est seul à représenter aux yeux du grand public. Nombre de chanteurs aux quatre coins du monde veulent se mettre au reggae comme serge Gainsbourg en France. Mais le reggae n’est pas qu’une affaire de mode. L’effigie de Marley se répand partout aussi bien dans le tiers monde qu’en Occident ,un peu comme Che Guevara. Les mots rasta, raj et ganja se mettent à circuler dans le monde entier. Certains voient chez les rastas une sagesse, d’autres y voient la poursuite d’un idéal révolutionnaire. Kingston en Jamaïque devient ainsi l’une des capitales de la contre-culture. Prêcheur, gourou, chaman révolutionnaire, prophète même aux yeux de certains, Marley devient un rock star mais en plus sérieux.