L'internationalisation du droit, thème central de la chaire d'études juridiques, n'est pas une catégorie comme le droit interne ou le droit international, mais un mouvement qui les transforment l'un et l'autre, l'un par l'autre, en créant une tension entre le relatif et l'universel. Devant l'échec de l'universalisme, qu'il s'agisse du marché, des droits de l'homme, de l'environnement ou du droit pénal, la tentation est de revenir à la conception traditionnelle du droit identifié à l'État. Mais face à la globalisation des flux (flux financiers et flux d'information), des risques...