Cette semaine sera le dernier épisode de mon podcast, le Comité des idées dangereuses. Avec le Comité, je pense avoir réussi à vous montrer que la politique et les enjeux de société n'ont pas besoin d'être plates, qu'on peut aspirer à d'autres choses que la politique à la petite semaine. J’ai lancé ce podcast pour parler de grands projets politiques. Il est maintenant temps pour moi de me concentrer à les faire entrer dans la réalité.

Je dois vous avouer que je n’ai pas pu m’empêcher de ressentir une certaine jalousie quand j’ai vu dans les journaux il y a quelques semaines des gens amassés par milliers pour un spectacle en Nouvelle-Zélande. Là bas, le gouvernement a réussi à atteindre le saint Graal épidémiologique: COVID ZÉRO, soit zéro cas de covid chaque jour. Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’aurais bien aimé qu’on soit rendu-là aujourd’hui au Québec. Il faut se poser la question. Est-ce qu’on a  eu la bonne...

Nos données personnelles sont une vraie mine d’or, le pilier d’un modèle économique qui est devenu dominant. Les applications qu’on utilise au quotidien sur nos téléphones collectent un paquet d'informations sur nous. Ce n’est pas un accident: c’est leur modèle d’affaires, leur manière de faire des profits, beaucoup de profits. Est-ce que c’est normal qu’on donne toutes ces informations-là gratuitement?

Peut-on imaginer la police sans armes à feu? Du shérif américain aux membres du SWAT en passant par les enquêteurs qui traquent les tueurs en série, les films et la télévision nous présentent toujours les policiers et les policières comme des experts du maniement des armes. Sauf que la réalité, elle est pas mal plus complexe. Les policiers sont de plus en plus confrontés à toutes sortes de situations… dont la grande majorité ne nécessite pas l’utilisation d’une arme à feu.

Les travailleurs de la "gig economy" : Uber, Lift, Skip, etc... ne font pas beaucoup d’argent. Sauf que les entreprises en question, elles, en font énormément. Et elles font tout ce qu’elles peuvent pour continuer d’en faire de plus en plus. Cette semaine, à l’ordre du jour du comité: Et si Uber appartenait aux travailleurs?

Il y a quelque chose de pourri au royaume d’Internet. On paie cher pour de mauvais services et on subventionne généreusement avec nos impôts les géants des télécoms pour avoir ce mauvais service-là. Et si on changeait ce modèle?

Le Québec dépend plus que jamais de pays étrangers pour se nourrir. Entre 1961 et 2016, le Québec a perdu 70% de ses fermes. Au cours des cinq dernières années, c'est l'équivalent de 28 000 terrains de football de terres agricoles qu'on a utilisés pour autre chose que l'agriculture. Et si on inversait cette tendance?

La pandémie a provoqué une crise économique. Ça, on le sait. Et nos gouvernements n’ont aucune misère à le reconnaître. Mais aussi: crise de santé mentale sans précédent.

Cette semaine au Comité des idées dangereuses: Et si on changeait le Québec... Après la pandémie.

Cette semaine au comité des idées dangereuses: Et si le gouvernement payait sa propre dette?

Cette semaine au comité des idées dangereuses: Et si on respectait les travailleurs essentiels?

Cette semaine au comité des idées dangereuses: Et si on abolissait les CHSLD?

Je vous annonce que mon podcast politique, «Le comité des idées dangereuses», est de retour pour une 3e saison.

Rues piétonnes, pistes cyclables et trottoirs élargis... Partout dans le monde, les mesures de distanciation physique sont en train de forcer nos villes à se transformer. N'y a-t-il pas là une opportunité de réinventer nos villes?

Je parcourais mon fil Facebook… et je tombe sur un article du Journal de Montréal dont le titre attire mon attention: “Après la pénurie de masques, les médicaments”. Tout ça serait digne d’une scène en ex-URSS, mais non tout ça se déroule dans le Québec de avril 2020.

La crise du coronavirus est aussi une crise économique: des milliers de gens s'appauvrissent et perdent leur gagne-pain. Un revenu universel d'urgence pour aider tous ces gens, comment ça fonctionnerait?

Cette semaine, Gabriel discute du Coronavirus avec l'épidémiologiste Nima Machouf.

Cette semaine au comité des idées dangereuses: Et si on écoutait les peuples autochtones?

Cette semaine au comité des idées dangereuses: Et si tout le monde recevait un héritage?

Cette semaine au comité des idées dangereuses: Et si tout le monde prenait une année sabbatique?

Cette semaine au comité des idées dangereuses: Et si les vaccins étaient obligatoires?

Dès le 25 janvier, le comité des idées dangereuses reprend du service.

Cette semaine au comité des idées dangereuses: Et si on optait pour la décroissance?

Cette semaine au comité des idées dangereuses: Et si on consommait moins de médicaments?