Popcorn Thérapie : ça va trop vite, c'est fini
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Description
Voici un épisode f*****g emo d’une fille qui se fait dumper, parfait pour votre commute du mercredi matin 8am sur la ligne de métro orange, direction Berri-Uqam.  Ce soir, je me suis fait dire que j’allais trop vite en début de relation par un gars qui se projetait avec moi, qui faisait des plans et projets d’avenir avec moi, qui me disait que je serai belle enceinte et qu'Augustin ferait un beau prénom d’enfant (it’s an ugly ass name), et qui a insisté pour venir à ma maison familiale rencontrer mes parents la 2e fois qu’on s’est vu en pensant qu’il allait dormir là. Un apprentissage à faire en amour et en relations, c'est la capacité de laisser l’autre dans la réalité qu’il a choisi, dans la perception mi-vraie, mi-fausse que l’autre a de la vérité, de sa vérité. Ce soir, je ne sais pas si je me suis fait rejetée ou si l’univers m’a donné d'avance mon cadeau de Noël en le tassant de ma vie. Dans cet épisode, découvrez pourquoi selon moi il ne faut jamais poser la question “c’est quand ta dernière relation?” ou “avec combien de personnes as-tu couché?” ou “de quand date ta dernière relation sexuelle?” parce que ces questions cachent la vraie question qui sous-tend. Au lieu de se faufiler via ces questions, assumons notre vraie question, notre vrai besoin émotionnel. Je vous laisse une courte lecture sur Shiva & Shakti (pour ceux qui veulent skipper la lecture, dites-vous que c'est yin yang shit, Bonnie & Clyde type of union). Un gars, un apprenti Shiva, m'a dit que je n'étais pas sa Shakti (which is true), ce qui m'a étonné parce qu'il n'est pas encore Shiva non plus, et je n'ai pas cru bon de lui refléter ça parce que je pensais que le but de notre union aurait été de nous actualiser, both of us, à se rapprocher de nos Shiva et Shakti internes respectifs. Pour moi, il va de soi qu'en amour, la relation nous porte vers notre version suprême. Eh bien! En vous écrivant, je réalise aussi qu'une personne qui fait de la méditation et qui se dit spirituelle n'est pas nécessairement "naturellement" empathique, sensible, dans la non-réaction, mais surtout consciencieuse. Selon moi, prendre soin des autres implique la capacité de s'observer comme, oui, un scientifique analytique, en inter-relation les autres. Mon partenaire idéal est le genre de champion de compassion qui aura comme réflexe : "Lorsque Kanica est overly analytique, c'est un mécanisme qui vient combler quoi? Probablement une insécurité. Qu'est-ce qui cause son insécurité? Est-ce quelque chose que je fais, que je suis? Est-ce elle toute seule? Allons lui demander!" ou « wassup b? » Ce soir, je me suis fait dire gentiment que j’étais trop dans la raison, pas assez dans mes émotions, et que même quand je vivais mes émotions, c'était trop analytique parce que j’écrivais.  Dans le mot ‘émotion’ se trouve ‘motion’, mouvement, bouger, faire. Ma manière de vivre mes émotions, c'est via l’écriture et la narration.  Quand vous pensez à des romanciers, des écrivains, des artistes, est-ce que vous les imaginez comme des personnes rationnelles ou émotionnelles? Je me considère comme une artiste de la vie et une athlète de la vie, lui a vu et a été rebuté par mon côté athlète.  Avez-vous déjà fait la différence entre une peine basée sur une réalité versus une peine basée sur un potentiel? Une chose fuckée que je constate est : mon amour pour lui ne diminue pas, je ressens la même chose à son égard, et peut-être que je suis soulagée de ne pas plus le connaître, parce que le plus qu’on apprend à connaître quelqu’un, le plus on prend le risque d’être déçu de lui. Et ce soir, j'ai été déçue de sa personne. Alors, en ne l’ayant plus dans ma réalité concrète, c'est comme une manière de préserver intact l’amour que je porte envers lui, un amour basé sur une imagination et c'est peut-être OK ainsi. Les toi
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