Il a fait entendre sa petite musique pendant le conflit des retraites. Notre chronique politique s'intéresse cette semaine à Bruno Le Maire. L'ambitieux ministre de l’Économie n’a pas hésité à marquer sa différence avec Édouard Philippe qu'il aimerait bien remplacer.

C'est l'un des rituels de la Ve République : les questions au gouvernement (QAG). Tous les mardis, les députés interrogent les ministres sur les réformes en cours ou à venir, et plus largement sur l'actualité. Un rituel marqué depuis l’élection d’Emmanuel Macron par une particularité : un Premier ministre issu de la droite y est souvent attaqué par l’opposition… de droite !

L'année 2020 commence comme l'année 2019 s'est terminée, avec la grève contre la réforme des retraites. Emmanuel Macron avait vendu l'acte II de son quinquennat comme celui de la reprise du dialogue social. Mais pour le moment, avec les syndicats, c'est plutôt sur des airs de « je ne t'aime pas, moi non plus » que se joue la chanson des négociations.

Les gauches françaises tentent de tirer profit de l'opposition à la réforme des retraites. La mobilisation sociale leur donne l'occasion de refaire parler d'elles. Le Parti socialiste, tout particulièrement, en profite pour exister un peu.

Emmanuel Macron aura été plus que jamais au centre de la scène européenne cette année. Mais ses échecs ont parfois éclipsé ses succès.

Le Premier ministre a enfin dévoilé les grandes lignes de la réforme des retraites. Cette réforme, c'est un marqueur pour Emmanuel Macron mais c'est Édouard Philippe qui s'y colle et qui annonce les mauvaises nouvelles aux syndicats.

À quatre mois des élections municipales, le tempo s'accélère. Des alliances entre les insoumis et les écologistes tentent de se nouer, comme à Toulouse ou à Montpellier. Un arc vert-rouge est-il en train de naître ?

La COP25 s'ouvre lundi à Madrid en Espagne. Sans le président français Emmanuel Macron, lui qui a pourtant fait de l'écologie la priorité de l'acte 2 de son quinquennat lancé après le grand débat.

Direction l’Assemblée nationale, dans les arrière-cuisines du groupe La République en marche (LaREM). Actuellement, le parti d’Emmanuel Macron domine l’Hémicycle avec plus de 300 députés. Mais l’hégémonie d’En marche pourrait vaciller car les départs d’élus marcheurs s’enchaînent, notamment contre un gouvernement jugé trop à droite. Dernier départ en date, celui de Jennifer de Temmerman.

Face à l’explosive réforme des retraites, le président Macron avance plus que jamais en terrain miné. Dans la majorité, certains redoutent même une grève générale alors que les syndicats appellent à une grève reconductible à la SNCF et la RATP le 5 décembre prochain... Le président va-t'il être obligé de retirer cette réforme ?

C'est l'espoir d'une droite dans le coma : le come back de François Baroin. Le fils spirituel de Jacques Chirac fait un retour remarqué dans l'équipe dirigeante des Républicains, désormais dirigés par son ami Christian Jacob. Le maire de Troyes espère-t-il troubler le duel annoncé entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron en 2022 ?

Il s'agit d'un moment charnière pour un président de la République française. Emmanuel Macron arrive à la moitié de son mandat. Il a commencé à se préparer en essayant de changer sa manière de communiquer.

2022 se prépare déjà. La prochaine élection présidentielle est encore loin mais les proches d'Emmanuel Macron prennent les devants.

Les Républicains, qui viennent d’élire leur nouveau chef le chiraquien Christian Jacob, s'activent pour tenter de remettre le parti sur les rails après des années d’échec. La tâche paraît quasi impossible tant le parti est aujourd’hui affaibli. Et pourtant, on se plaît déjà, à droite, à rêver à de futurs succès.

On ne l'avait guère entendu pendant tout l'été. Jean-Luc Mélenchon est de retour après deux mois à panser ses plaies en Amérique latine. Le chef de file des Insoumis est en mode offensif.

C'est la bataille dans la bataille des municipales à Paris : le duel entre le candidat officiel d'En marche Benjamin Griveaux et le dissident Cédric Villani. Les deux marcheurs sont bien décidés à aller jusqu'au bout et mènent leur campagne en parallèle sans jamais croiser le fer. Mais en coulisses, l'entourage des candidats ne retiennent pas leurs coups.

Emmanuel Macron a rendu hommage à Jacques Chirac dans une allocution télévisée très solennelle prononcée de l’Élysée. Le président de la République a salué la mémoire de son prédécesseur qui incarnait selon lui, « une certaine idée de la France ». Jacques Chirac avait une place à part pour les Français.

Marine Le Pen a fait sa rentrée le week-end dernier à Fréjus. La présidente du RN y a lancé le match présidentiel avec Emmanuel Macron dans un discours où elle revendique de représenter l'opposition à la majorité LaREM.