Episodes
Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Bud Powell, Charles Mingus et Max Roach ? Ce devait être le concert de l'année, un sommet du jazz et du be-bop ! Mais en 1953 les choses ne se sont pas déroulées comme prévu ! A l'occasion de la sortie de "Hot House", l'édition ultime de ce concert du Massey Hall de Toronto, retour sur l'histoire d'un concert épique. 
Published 12/27/23
Dans ce dernier épisode, gros plan sur quelques-uns des plus beaux solos d'Hank Jones, dont celui qu'il prit sur Autumn Leaves avec Cannonball Adderley et Miles Davis. De la dentelle ! “J’ai essayé de faire honneur à chaque engagement que j’ai pris", déclara un jour celui qui joua sur plus de 500 disques !
Published 12/27/23
Pianiste formé à l’église, Hank Jones a découvert le jazz sur disque avec ses petits frères, Thad le trompettiste, et Elvin le batteur. Et ce dans le dos d’un père dévot pour qui le jazz était la musique du diable. Mais c’est en 1944, à 25 ans, que sa vie a basculé, le jour où il a plié bagage pour New-York et rencontré Ella Fitzgerald !
Published 12/27/23
Mais qui accompagnait Marilyn Monroe lorsqu'elle chanta "happy birthday to you Mr President" au gala d'anniversaire de John Fitzgerald Kennedy, le 19 mai 1962 ? Et bien c'était Hank Jones, un styliste du piano au son tout simplement divin !
Published 12/27/23
Black Brown And Beige est la grande œuvre noire d’Ellington. Une suite qui, à l'origine, devait être un opéra : Boola, l’histoire du peuple noir personifiée par un Adam venu d’Afrique. Un opéra inachevé dont une partie du livret servira de fondation à la suite, enfin immortalisée sur disque en 1958 avec Mahalia Jackson !
Published 11/24/23
New-York, 23 janvier 1943. Il est bientôt minuit lorsque les centaines de spectateurs quittent enfin le Carnegie Hall. “Enfin” car ce soir-là, Duke Ellington a donné un concert marathon de plus de 3 heures qui culmina avec les 50 minutes d’une suite de sa composition : Black, Brown and Beige, une œuvre aux confins du jazz qui raconte, pour la première fois, le destin du peuple Noir de l'intérieur.
Published 11/24/23
Dans la dernière émission je vous ai parlé du destin contrarié d’Ethel Ennis, l’une de ces chanteuses oubliées rééditées en ce moment en vinyle dans la collection Supper Club. Dans ce deuxième numéro, penchons nous sur les cas de Sallie Blair et Lorlean Hunter, deux carrières contrastées mais deux voix formidables !
Published 11/16/23
Qui étaient Sallie Blair, Ethel Ennis et Lurlean Hunter ? C’est ce que nous verrons dans les deux prochaines émissions consacrées à Supper Club, une collection de vinyles qui ravive l'époque chic et désuète du club des années 1950, et permet de redécouvrir des chanteuses rares et oubliées.
Published 11/16/23
1964. Dix ans après son accident, malgré le racisme et les vents contraires, Sammy Davis Jr est au firmament ! N’en déplaise à son ami Frank Sinatra, la quintessence de l’entertainer, c’est lui ! Une voix en or, un esprit vif, un corps de danseur, un humour et une classe sans égal, Sammy planche alors sur son autobiographie, Yes I Can ! Ça ne vous rappelle pas quelque chose, ça ?  
Published 11/09/23
Cinéma, disque, télévision, comédie musicale : Sammy Davis Jr est partout ! A la fin des années 50, impossible d’allumer votre poste sans tomber sur ce drôle de gaillard avec son smoking, ses lunettes rectangulaires et son grand sourire. Un type agile comme un danseur - qu’il est ! - branché sur le 220 volts. Une vraie pile électrique dit de lui son ami Frank Sinatra.
Published 11/09/23
Comment Sammy Davis Jr a t-il conquis Hollywood ? Réponse lors d'une soirée qui va changer sa vie le 23 mars 1951 dans un club de Sunset Boulevard. Un triomphe que n'arrivera pas à gâcher son terrible accident de 1954. Sammy en ressortira en homme neuf, fêtant son vingt-neuvième anniversaire sous l’objectif des photographes avec parmi les invitées Marilyn Monroe !
Published 11/08/23
1942. Little Sammy, 16 ans, est le petit prince du vaudeville ! Chaque soir, sous les yeux de son père Sammy Davis Sr et de son patron Will Mastin, il assure le spectacle et se met le public dans la poche. Or, un événement brutal va mettre fin à ses rêves de grandeur : Pearl Harbor.
Published 11/08/23
Et si c'était lui le roi des showmen ? Chanteur, acteur, danseur, claquettiste, humoriste, imitateur : "Le plus fort, disait Frank Sinatra, c'est Sammy Davis Jr" ! Tout commence le 19 novembre 1954, lorsque Sammy Davis prend la Route 66 en direction de Los Angeles pour enregistrer son premier album.
Published 11/08/23
Paru ce week-end, Hackney Diamonds est le premier album de chansons originales des Rolling Stones depuis dix-huit ans et forcément tout le monde en parle. Mais au fait, le jazz, il en dit quoi ? Et bien pas grand chose, car de Miles Davis à Sonny Rollins, entre les Rolling Stones et le jazz, c’est électrique, voire... rock'n'roll ! 
Published 10/26/23
Une séance de disque ratée peut-elle accoucher d’un chef-d'œuvre ? C’est la question que soulève la réédition collector de Pharoah, un album oublié du demi-dieu du ténor Pharoah Sanders. Enregistré en 1976, Pharoah est un ovni dans la discographie du maître, mais quelle est l’histoire de cet album en tout point unique ?
Published 10/26/23
“Pour énormément de gens le nom de Barney Kessel veut dire guitare”. Pour une fois, la publicité ne ment pas ! En 1974, arpès deux disques en duo avec Stéphane Grappelli, Barney retrouve le pianiste Oscar Peterson : une manière de boucler la boucle et de se faire définitivement une place auprès des légendes du jazz classique.
Published 10/17/23
Dans les années 60 Barney Kessel est devenu une sorte d’agent double, jazzman à la scène et forçat de la pop dans les studios d’Hollywood. Saviez-vous que l’intro de Wouldn’t it be Nice des Beach Boys, c’était lui ? Mais Barney c'est aussi une série d’albums 100% jazz qui rentrera dans les annales, les Poll Winners.
Published 10/17/23
Si l’on devait choisir un disque pour résumer la carrière de Barney comme accompagnateur ce serait Julie Is Her Name, premier album et classique instantané de Julie London. Un succès phénoménal qui fait décoller la carrière de la chanteuse et propulse Kessel comme l’accompagnateur le plus subtil qui soit. L’introduction qu’il joue sur River en particulier, va faire date !
Published 10/17/23
1956 : Responsable du département artiste et répertoire du label Verve à Los Angeles, Barney a déjà plusieurs trophées dans son armoire et un CV long comme le bras. Première ligne et pas des moindres : Charlie Parker ! C'est alors qu'il rencontre l'un de ses admirateurs, le futur gourou de la production pop Phil Spector ! “Kessel, dit ce dernier, c’est le plus grand guitariste de l'univers” !
Published 10/17/23
“Pour moi, la guitare c’est un peu comme une machine à écrire". Barney Kessel aurait pu être l’un des géants de la littérature américaine ! Mais il était guitariste : virtuose, swinguant, classieux, caméléon ! Né il y a cent ans, il partagea sa vie entre le jazz et les studios d’Hollywood, ses disques et ceux des autres, où à chaque fois, sa guitare donnait au décor des couleurs mémorables. 
Published 10/17/23
1974. On le dit au bout du rouleau et pourtant, Charles Mingus secoue le Carnegie Hall de New-York ! Avec un nouveau groupe, le contrebassiste va entamer la dernière partie de sa carrière, documentée par le coffret Changes, The Complete 1970s Atlantic Studio Recordings, qui sort ces jours-ci.
Published 10/11/23
“Je me sentais comme un gros poisson dans un aquarium trop petit”. En 1956, Toshiko Akiyoshi s'installe aux Etats-Unis où elle va devenir une pianiste et surtout une chef-d'orchestre réputée. Avec son big-band, elle va tisser des liens entre son héritage japonais et sa culture du jazz. Une trajectoire passionnante !
Published 10/10/23
Nous sommes au Storyville de Boston en 1956. Assise aux côtés de Miles Davis, une japonaise de vingt-sept ans nommée Toshiko Akiyoshi. Mais qui est vraiment cette pianiste qui a commencé sa carrière dix ans plus tôt au Japon, cite Teddy Wilson et Bud Powell parmi ses idoles et swingue comme n’importe quel américain ?
Published 10/09/23
Entre le saxophone et le chant, Vi Redd n’a jamais su choisir. Alors que son premier album Bird Call est réédité chez Fresh Sound, gros plan sur cette musicienne qui faisait parler la poudre, sous l'oeil tantôt admiratif tantôt jaloux de ses collègues masculins. “Avec sa voix hantée par le gospel et son alto funky, peut-on lire dans DownBeat, elle mettait le public un rien complaisant sur le cul” !
Published 10/04/23
Entre le saxophone et le chant, Vi Redd n’a jamais su choisir. Alors que son premier album Bird Call est réédité chez Fresh Sound, gros plan sur cette musicienne qui faisait parler la poudre, sous l'oeil tantôt admiratif tantôt jaloux de ses collègues masculins. “Avec sa voix hantée par le gospel et son alto funky, peut-on lire dans DownBeat, elle mettait le public un rien complaisant sur le cul” !
Published 10/04/23