C'est l'histoire du meilleur orchestre du monde et d'une tournée rocambolesque en Europe. 1960 : bloqué à Paris avec ses dix-huit musiciens, sur fond de couvre-feu et d'émeutes à Alger, Quincy Jones va défier l'adversité. Un escroc, un périple en train, en voiture, en car et même à pied, plus le FBI qui l'attend à New-York : tout cela n'empêchera pas Quincy Jones de graver son chef-d'oeuvre : Quintessence. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus...

Lester Young, Miles Davis, Sarah Vaughan, Charlie Parker… Dans la dernière émission on a vu comment Roy Haynes est devenu un batteur incontournable. Aujourd'hui, on l'écoutera avec Sonny Rollins, Stan Getz, Oliver Nelson, et dans ses propres formations ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Roy Haynes : un original. L’un des pères de la batterie moderne. Un type dont les coups de cymbales ne laissèrent jamais indifférent. Il a joué avec tout le monde, de Charlie Parker à Sonny Rollins en passant par Thelonious Monk et Sarah Vaughan, qui le fit rentrer dans l'histoire en prononçant son nom dans le génial "Shulie A Bop". Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Entre Moanin’ avec les Jazz Messengers et This Here pour Cannonball Adderley, en cette fin d’années 1950, Timmons a la baraka. Son piano, ses compositions : Tout lui réussit ! Pourtant, malgré toutes ces promesses, Timmons va finir par dévisser.

Né en 1935 et mort en 1974 à l’âge de 38 ans, Bobby Timmons était un excellent pianiste doublé d’un incroyable compositeur de tubes. Un golden boy oublié du soul jazz qui toucha du doigt le succès avec Art Blakey et Cannonball Adderley... Mais il y a une face B, on ne la connaît que trop bien : alcool et dépendance. Un mauvais film qui aura raison de lui.

Sergio Mendes a 25 ans. Dix ans plus tôt, il jouait pour deux francs six sous dans les boîtes de Copacabana à Rio. Maintenant, il a un orchestre qui marche, une marque - Brasil 66 - et surtout un son, une pop mondialisée qui sent bon le sable chaude. Une recette magique qui va le propusler au sommet !

Depuis 1964 et le coup d'État au Brésil, Sergio Mendes a refait sa vie à Los Angeles. C'est là qu'il va rencontrer le producteur Herb Alpert qui va changer sa vie et faire de lui une machine à tubes gorgés de jazz, de samba et de soleil, et ce, malgré des débuts difficiles. Comment Sergio Mendes a t'il tiré son épingle du jeu ?

New-York, le 21 novembre 1962. Ce soir-là, près de trois mille personnes se pressent au Carnegie Hall pour le premier grand concert de Bossa Nova aux Etats-Unis. A l'affiche, au milieu des Jobim, Gilberto, et Luiz Bonfá : Sergio Mendes, 21 ans. Un pianiste desargenté mais fou de jazz, qui va devenir l'ambassadeur de la pop brésilienne.

Saviez-vous que pour diffuser votre chanson préférée à vos obsèques il fallait s'acquitter de droits de diffusions auprès de la SACEM, la Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique ? Le sujet s'est invité dans la presse il y a quelques jours et a fait réagir. Mais au fait, les musiciens de jazz, la mort, ils en pensent quoi ?

"J’ai commencé à prendre la musique au sérieux quand j’ai découvert que je pouvais me faire plus d’argent à souffler dans une trompette qu’à cirer des chaussures". Trompettiste et chanteur au swing irresistible et au sourrire communicatif, Hot Lips Page avait tout pour devenir une immense star. Jusqu'au jour où, en 1936, il fit le mauvais choix !

Un jeu alerte, rapide et brillant. Des notes bien détachées et un style à cheval entre le swing, le be-bop et le rock : c'est Mary Osborne, guitariste oubliée aujourd'hui, mais qui croisa Charlie Christian et accompagna Billie Holiday. Une musicienne, parfois chanteuse, qui maitrisait l'art du swing à la perfection.

Son nom était Billy May. Son job ? Noircir des feuilles de papiers musique par paquets de cent et transformer n’importe quelle chanson en piste aux étoiles pour les plus grandes voix du show business. Parmi elles ? Frank Sinatra, qui déclara un jour : “Enregistrer avec Billy May c’est comme prendre une douche froide ou recevoir un seau d’eau glacée sur le visage”.

C’est l’histoire d’un type qui s’est retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Tenório JR, précurseur du samba jazz et outsider de la musique brésilienne qui a fini sa course dans une rue sombre de Buenos Aires en Argentine, un soir de mars 76. Mais qu'est-il arrivé à Tenório JR ? La réponse se trouve dans un très beau film à découvrir : They Shot The Piano Player.

Blues March, Betty, Whisper Not, I Remember Clifford… En cette fin d’années 50, Benny Golson est bien l'un des plus grands compositeurs de jazz. Suivons son parcours, de l'orchestre de Dizzy Gillespie au Jazztet, en passant par les extraordinaires Messengers du batteur Art Blakey, que Golson va transformer en machine à tubes !

Ténor remarquable et compositeur de tubes comme Killer Joe, Blues March, Along Came Betty, Whisper Not et I Remember Clifford, Benny Golson, né à Philadelphie le 25 janvier 1929 et copain d'enfance de John Coltrane, a écrit tout un pan de l'histoire du jazz !

Depuis trois ans, un contentieux existe entre la SNCF et les contrebassistes de jazz ou de classique. Un véritable dialogue de sourds qui se manifeste par une pluie d’amendes infligées aux musiciens, coupables de voyager à bord des trains avec leur gros instrument. Alors, pourquoi la SNCF et les contrebassistes n’arrivent t'ils pas à accorder leur violons ? Enquête dans l'émission.

Los Angeles, fin des années 50. Une foule d’habitués s’est donné rendez-vous au Hillcrest. Chaque lundi soir s'y produit un ex-étudiant en journalisme télé et radio, photographe à ses heures et pianiste fauché… Son nom ? Les McCann, 24 ans. Un musicien qui tient son inspiration de l'église et déclare : "Notre mission est de rendre les gens heureux”.

Syncopé, innovant, brillant dans sa mise en scène, Fascinating Rhythm est un standard instantané. Composé en 1924 par George et Ira Gershwin pour la comédie musicale Lady Be Good, il fut créé par Fred et Adele Astaire avant de devenir l'une des chansons favorites des musiciens et musiciennes de jazz. Anatomie d'un tube à l'écriture parfaite !

Point d’orgue de la Freedom Now Suite : Protest, où la chanteuse Abbey Lincoln doit crier, hurler, portant la colère à son paroxysme. Dans un entretien au National Museum Of American History, elle racontera son appréhension à l’approche de l’enregistrement, et comment Max Roach l’a poussé à jeter ce cri au beau milieu du studio. "Pour la première fois j’ai compris que crier était un moyen de se défendre”.

Un cri qui veut dire “histoire”, “noire”, “combat”, “égalité”, “maintenant”. Le cri d’Abbey Lincoln, jetté au pied des cymballes du batteur Max Roach. We Insist, Max Roach’s Freedom Now Suite. Un disque coup de poing qui voyait la réalité en face. L’album choc d’un batteur qui déclarait : “Je ne jouerai plus jamais de musique qui n’ait pas de portée sociale”.

Music. Parmi tous les disques que Michel Petrucciani a enregistré aux Etats-Unis, son album numéro un : le plus accessible, le plus populaire, le plus “américain”. C’était en 1989. Petrucciani s’y affirmait comme un mélodiste décomplexé à l'image du tube Looking Up. Ancien journaliste à Jazz Hot et proche du pianiste, Thierry Pérémarti nous ouvre les portes du New-York de Michel Petrucciani à l'occasion des 25 ans de sa disparition.  

Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Bud Powell, Charles Mingus et Max Roach ? Ce devait être le concert de l'année, un sommet du jazz et du be-bop ! Mais en 1953 les choses ne se sont pas déroulées comme prévu ! A l'occasion de la sortie de "Hot House", l'édition ultime de ce concert du Massey Hall de Toronto, retour sur l'histoire d'un concert épique.